Journée d'information "Enfance en danger" le 2 mars 2012 à Coutances

Gisèle et Michel ont participé le vendredi 2 mars à l'Espace Jeunes de Coutances à cette journée d'information destinée aux bénévoles engagés auprès de familles et d'enfants.

Le but de cette journée était d'organiser une rencontre d'information sur le thème de l'enfance maltraitée, sur les dispositifs existants et les procédures à suivre en cas de signalement.
Mme Brigitte ALBERGE, responsable du Département Enfance- Familles du Secours Catholique a débuté la journée en nous rappelant la prise en compte des familles dans loi de 2007.
Mme Déborah WORSADALE responsable de la CRIP (cellule de recueil des informations préoccupantes).  Elle centralise toutes les données qu'elle recueille par l'intermédiaire des services sociaux et distribue vers les services adaptés à chaque cas : exemple vers A E S F  : accompagnement en économie sociale et familiale, A E D : aide éducative à domicile, A V S : auxillière de vie sociale qui accompagne et aide, T I S F : technicien d'intervention sociale et familiale, S A P M N : service d'accompagnement personnalisé en milieu naturel.
Mme WAROLIN, substitut du tribunal des mineurs : le parquet est une gare de triage des affaires transmises par la gendarmerie ou même d'un courrier d'un particulier. C'est une autorité d'orientation des jugements avec toujours le soucis du risque pour la santé de l'enfant. Les enquêtes sont parfois longues suivant les évolutions.
Mme Catherine DE LA HOUGUE, juge des enfants à Coutances. La saisine des situations difficiles vient du Procureur de la République. Il faut décider sous certaines obligations de l'avenir de ces enfants qui souffrent toujours lors de séparations de couples notamment.
Mr CAVELL André, adjudant de gendarmerie à la brigade de Coutances : son rôle principal est d'établir l'enquête.
Mme ABOUT, psychologue qui dans un large débat nous a donné des conseils sur l'intervention auprès d'enfants et nous a rappelé que les informations peuvent venir d'endroits différents. Il faut avoir une attitude de neutralité vis à vis des enfants.
Etant bénévoles, comment avoir la capacité à se décentrer par rapport au danger, ne pas s'investir au delà de nos besoins, faire preuve d'attente.
En conclusion, il faut travailler en équipe et tenir compte des différentes informations que l'on constate.